Lekôs Česore, était fils de fermier vivant paisiblement dans la ville de Terrarium City sur Aldérande. Il a rencontra, très jeune, la ravissante Astrihr, originaire de la capitale, dont le père était décédé dans son enfance. Au début repoussante, elle fini par tomber sous le charme du jeune homme qui su trouver les mots pour la réconforter à propos de ses souvenirs néfastes de son enfance. Elle l'épousa 3 ans plus tard dans la capitale d'Aldera, alors qu'ils étaient encore jeunes – Astrihr n'avait que 17 ans.
Durant leur 5 premières années, ils eurent d'abord 3 filles : Helaé, Syllie et Velicie. Puis vint au monde leur unique garçon, Ohotnik. Élever ces quatres enfants devint rapidement très difficile, et le fait de n'avoir que deux hommes dans la famille n'était pas rentable.
Lekôs, connaissant un jeune membre de la famille Organa, demanda l'aide de celui-ci, qui en parla à son père, lui-même faisant appel à la République. Cette dernière accepta d'aider la famille mais lui imposa une condition douleureuse : leur prochain enfant appartiendrait à la République et serait donc, après quelques années, arrachée à sa famille pour être envoyée sur Tython, afin de suivre l'enseignement Jedi et renforcer l'effectif des utilisateurs de la Force au sein de la République.
Le père en parla à sa femme, Astrihr, et après plusieurs jours de concertation et de réflexion, Lekôs et Astrihr acceptèrent avec amertume la proposition de la République.
Soutenue financièrement par la République, 4 années heureuses s'écoulèrent chez les Česore. Hélas, c'est au bout de ce bref instant de bonheur qu'Astrihr donna de nouveau naissance. En voyant l'enfant, ils furent dans un premier temps heureux, comme tout parent voyant son enfant naître, puis ils plongèrent rapidement dans une profonde tristesse, à l'idée de céder leur fille à la République. Mais quelle ne fut pas la surprise de Lekôs en voyant sa femme poussant de nouveau, et voyant sortir de son ventre une deuxième fille. Des jumelles ! C'était une bénédiction pour eux, même s'ils devaient se séparer de l'une d'elles, l'autre marquerait à jamais le souvenir de sa sœur au sein de la famille, tant par sa présence, que par ses traits physiques. Ils nommèrent l'une d'elles Nadyiä, signifiant « appelée », car elle était vouée à un avenir hors de leur contexte familiale, et ils appelèrent la seconde Nadejá, qui signifie « espoir », car elle redonna espoir à la famille Česore. Lekôs et Astrihr se mirent d'accord pour ne pas révéler l'existence de Nadejá à la République.
Une escouade républicaine vint chercher la petite lors de ses 6 ans. Cependant, Nadyiä avait pris peur, et c'était réfugiée, cachée loin de la maison Česore. Les Républicains réclamèrent l'enfant, et les parnts, voulant protéger leur secret et l'existence d'une autre fille, confièrent avec regret Nadejá à l'escouade. La séparation fut terriblement difficile, mais nécessaire pour leur permettre de vivre aisément. Depuis ce jour, la famille Česore ne revit jamais leur fille.
Toutefois, Nadyiä, qui n'était évidemment pas au courant de ce qui était arrivé, fut bouleversée par la disparition soudaine de sa chère sœur, justifiée comme un malheureux accident par ses parents, alors qu'elle sétait approchée trop près du territoire des Kiliks...
Mais Nadyiä et Nadejá étaient dotées d'un pouvoir extra-ordinaire, leur secret éternel : chacune d'elle pouvait ressentir les émotions de l'autre, qu'elle que soit la distance qui les séparaient. Et c'est ce qui permis à Nadyiä d'être convaincue que sa sœur était toujours en vie. Elle décida donc, à l'approche de ses 18 ans de se rendre à son tour sur Tython, pour y recevoir l'enseignement Jedi. Nadejá était déjà loin à ce moment-là, mais Nadyiä se jura de retrouver sa sœur, jusqu'à la mort. Lors de son séjour sur Tython, elle se découvrit rapidement une grande puissance dans la Force et une maîtrise hors du commun des armes Jedi.
Aujourd'hui Chevalier Jedi confirmée, elle est toujours à la recherche inespérée de sa sœur jumelle, redoutant le passage de cette dernière du côté obscur, car elle ressentait de plus en plus de douleur, d'amertume et de haine....mais si tel était le cas, elle ferait tout pour la ramener du bon côté....
Nadejá : du russe Nadejda signifiant « espoir »
Nadyiä : de l'arabe Nadaha signifiant « appelé »
Česore : prononcé « Chezoré », de la transcription russe Čest' et de l'italien Onore, signifiant tous deux « Honneur ».
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